Humain, si humain, le coach n’est pas exempt des jeux de l’ego. Comment se débrouille-t-il alors face à ce Moi parfois envahissant ?
Dans un post intitulé Gratitude et estime de soi, le psychiatre et psychothérapeute Christophe André ouvre des pistes intéressantes pour nourrir notre ego, que nous ayons une haute ou basse estime de soi…
Vidéo enrichissante !
Nourrir son ego, ne pas prendre le client en otage…
Ce qui est valable pour le coach, pas seulement valable, mais également indispensable, nécessaire, obligatoire etc… ne l’est-il pas aussi pour le thérapeute ou autre praticien dans « l’art » de l’accompagnement et de l’aide ?
Je retiens la leçon…..!
Merci Stéphane.
Merci Françoise d’ouvrir encore une fois le champ de nos interprétations.
Chefs d’entreprise, petits et grands managers, maîtres, professeurs divers et variés, médecins, mentors, parents… tous les membres de ces professions qu’André appelle « les métiers impossibles » sont égaux devant l’ego.
Le véritable danger survient lorsque celui des forts (forts en ego) se repaît sur le dos des plus faibles, accentuant ainsi le déséquilibre et fabriquant à la chaîne des patients pour les psy…
Gare à l’ego !
Gare aux dégâts de l’ego !
Stéphane, j’aime beaucoup ce qui se passe dans paroles de coachs entre toi et André…J’y entends plus que ce vous dites, et ce, grâce à ce lien et a cette complicité qui vous relient…
Belle démonstration en live de ce qui peut se passer entre le coaché et son coach lorsque le lien est là….
Ceci dit, ce que vous dites tous les deux est également très intéressant! 🙂
Merci Béatrice pour ta lecture sensible de ces moments de partage.
Elle m’évoque le sel de la relation cultivée avec patience ; celle qui s’installe avec le temps lorsque nous savons traverser ces fameux jeux de l’ego pour laisser éclore ces moments magiques et précieux où, débarrassée de ses scories, elle devient danse ;0)
Je pense aussi, sourire aux lèvres, à certaines séances avec mes clients. Ces séances lors desquelles, une fois dépassé le stade des conventions, l’intimité s’installe. Ce fil doucement tissé permet alors au jeu de s’immiscer dans la séance, libérant l’espace pour une réflexivité plus sincère, plus honnête et pus franche.
Dans ces instants je ressens en moi et chez mon client comme une jubilation enfantine à laisser s’exprimer pleinement le « je ». Devenue spontanément ancre ou état désiré, cette jubilation renait alors
parfoissouvent dans l’espace des séances qui suivent, ouvrant la voie à un chemin si plaisant que l’introspection devient légère et se mue aisément en nourriture bienfaisante pour l’ego des deux protagonistes.