Répétitions, lumières, moteur et… action(s) !
En coaching, comme au cinéma, il y a un temps pour tout.
Les répétitions ont d’abord lieu chez le client : répétitions de comportements, de scénarios de vie, situations problématiques ou questionnements.
Vient ensuite le temps de la mise en lumière de ces situations.
Puis celui de la confrontation à la scène, en conscience, en émotions, en ressentis et… en action(s)…
L’échange invite et incite aux retours je trouve en mode GAPs…Un retour parmi d’autres bien sur…
Ariane, ce qui me touche le plus en vous, c’est ce que je ressens comme un côté « ingénue », qui joue cartes sur tables et à coeur ouvert, beaucoup de « grand jour » comme dirait François Delivré quand il décrit la fenêtre de Johari. Et c’est drôle car c’est à partir de là que vous sollicitez l’autre, vos clients partis, vos coachs pour la circonstance, sur votre « zone aveugle », comme pour le faire vôtre et intégrer encore plus de « grand jour ». « C’est drôle » car du coup je ressens une forme de décalage : les interroger sur vos capacités pour progresser reviendrait plutôt en fin de compte à les interroger sur qui vous êtes (ou n’êtes pas). Et puis je me dis aussi que beaucoup de grand jour ca peut bousculer des clients qui précipiteront leur départ ou préféreront un autre coach, et qui seraient ceux là même auprès desquels il serait le plus difficile d’obtenir du « feedback » ;). Une hypothèse parmi d’autres.
Merci à vous trois dans tous les cas pour cet exercice audacieux. André tes « wouah » me font sourire et me rappellent combien je pouvais me sentir tout à coup intelligente, unique et très spéciale quand je les entendais. Stéphane, j’aime ta belle tranquilité en début d’échange, à elle seule elle pourrait suffire à faire fondre les problèmes, et simplifier les énoncés les plus complexes, non ? 😉
A bientôt de ma lointaine et verte contrée, aux couleurs d’enfance. Claire
Bonjour Claire,
En effet, je joue cartes sur table, avec ou sans caméra, je suis d’une nature franche et spontanée.
Je comprends que mes clients n’aient pas toujours la même franchise, d’autant que parmi les personnes en difficultés avec l’alimentation, il y a parfois des problèmes d’affirmation de soi. Or, il en faudrait une bonne dose pour me dire en face leur insatisfaction.
Depuis, je mets en pratique certaines des idées esquissées avec André, à savoir recueillir davantage de feedback en temps réel, au fil des séances. Et avoir une écoute permettant de détecter des problèmes non-dits.
En revoyant par ailleurs la séance avec Stéphane, je confirme que ce besoin n’est pas celui de réussir absolument dans un souci de perfection mais plutôt le regret de n’avoir pu aider des personnes en souffrance.