A faire toujours plus de la même façon, on obtient généralement le même résultat ! Pour en sortir, une solution paradoxale consiste à expérimenter la polarité inverse…
22/01/2012 par Stéphane Einhorn - coach & moi
A faire toujours plus de la même façon, on obtient généralement le même résultat ! Pour en sortir, une solution paradoxale consiste à expérimenter la polarité inverse…
ouh la la, ça me parle puisque je ne veux pas être une diététicienne qui dit « il faut… » ! injonction de faire, injonction de ne pas avoir d’injonction, … du doux ou pas, cela me lance dans des abîmes de réflexions sur ma pratique, dur, dur pour un dimanche soir 😉
Tu le sais mieux que personne Ariane : quand on veut avancer, il faut poser des actions ; quand on veut progresser, il faut savoir prendre des risques ; quand on veut être vu, il faut se montrer…
Encore des injonctions auxquelles nous n’échappons pas 😉
Néanmoins, rien ne nous empêche de chercher la meilleure façon de poser ces actions, de prendre ces risques ou de nous montrer, celles qui génèrent pour nous du sens et… du plaisir !
C’est à cela que nous devons inviter nos clients
Pour ma part, je fonctionne davantage à l’envie (André y est un peu pour quelque chose ;-)) qu’au « il faut », qu’il s’agisse d’agir, d’aller dans le monde, … et je tente de transmettre un peu cela à mes « cli-patients » les plus perfectionnistes et consciencieux en les invitant à chaque fois qu’une petite voix leur glisse « il faut » à remplacer l’injonction par « j’ai envie » pour vérifier si cela marche quand même…
Qu’est-ce qu’il « t’injoncte » ici André, Stéphane ! J’ai du mal à percevoir la co-création entre vous sur cette séquence. Et je m’y sens la grande absente.
Cette femme qui veut « y aller » mais pas n’importe comment. Entière et véritablement. Et qui simplement « sait », à partir de sa matrice, que ce sera avec son coach. Pour ce qu’il est. Quoi qu’il fasse. Combat ou bain de douceur. Et que c’est son projet à elle sur vous qui est vainqueur.
Porteuse de vie ici, aussi, elle sera, et « de surcroît » elle réussira.
Mais en ce qui vous concerne. Et si chacun de vous, vous vous laissiez porter par elle ? Et laisser venir l’inconnu / incongru en vous. L’autre polarité c’est bien trop « rassuré ». Plutôt, ce qui « se joue » par ailleurs, sur le vaste champ de la vie : « joue contre joue » est ma représentation de ce transfert. Femme conquérante et assumée fragile. Homme réduit à passif soutien, qui se veut socle mais qui, fendu, il vacille.
Ce que vous vous redoutez, d’elle ou pour elle, ce que cela représente aussi pour vous sa réussite et la fin du lien, ce que pour vous seul d’elle vous voudriez. Et tant d’autres affects et intentions qui déjà vous viennent. Et l’accompagner ainsi de votre propre peine, et voir sa peine triompher. Et la vôtre. Mais ça, vous connaissez…
Merci de prendre soin de moi Eva 😉
Néanmoins il me semble qu’André « m’invite à » et « fait hypothèse »…
Nous avançons ici à tâtons.
Nous tentons, nous tendons vers…
Un peu comme moi qui, face à ces femmes fragilisées me débats pour leur permettre de colmater les brèches, retrouver ces bouts d’estime d’elles-mêmes qui les feront redevenir conquérantes, transmuer à petits pas la peur en énergie fertile…
« Y aller », comme tu dis « mais pas n’importe comment »…